Il est revenu dans les rayons de mon C-Store, des mois que je l'attendais. C'était ma découverte de l'hiver 2005-2006, un produit japonais, un de plus (il faut dire, vu ce que les chinois proposent dans l'agro-alimentaire de supermarché, ça laisse une place assez énorme pour les autres). A la fin de l'hiver ils l'avaient simplement sorti de l'étuve, étuve qui avait peu après disparue au profit d'un frigo de plus. Puis il avait été relégué entre deux rangées de bouteilles d'eau, puis posé au hasard entre les congee en conserve (WTF?, oui, je sais). Las, ça ne pouvait pas durer, il disparu peu après des rayonnages. C'est ainsi que commença pour moi un cycle d'errances, avec toujours la même question lancinante qui revient alors que je parcours les rayons inlassablement des 20m² de la supérette : que vais-je prendre à boire. Et hier enfin, tel le messie Messier, il était de retour avec son trou dans la chaussette... ah non, je dérape, normal en chaussette. Je disais donc hier, alors que je sortais du bureau à trois heures du matin (merci MySQL), et que la livraison de la nuit venait d'arriver, j'ai vu par terre, là, LA caisse. Oui, la caisse. Et il était dedans. Joie. Intense. Fin des souffrances ésotériques post-prandiales (être ou ne pas être ? thé ou café ? haricot rouge, petit pois ou taro ?), cette caisse marquait son retour. Je l'aurais attendu longtemps, de pouvoir reprendre mon thé de l'après-midi :
Si maintenant ils pouvaient lui faire une petite place dans l'étuve, c'est encore meilleur chaud.