Chez les grands théoriciens du néoblog (le néoblog c'est le blog dans lequel le 'b' n'a plus aucun sens), on trouve toutes les raisons possibles et imaginables pour néobloguer : ambition, établir un catalogue de connaissances, reconnaissance du public, humour, actualité, tranches de vrai vie, narcissisme, accroissement mondiale autorégulé de la pure connaissance, etc... Bref, tout ça, ce sont des foutaises, il suffit de prendre le critère auto-suffisant et objectif des liens référants. Voici l'instantané pour ce proto-néoblog aujourd'hui (avec au minimum 2 clics par référant) :

C'est complètement désespérant. Non seulement j'ai un lectorat microscopique en plus d'être amorphe sur les commentaires, mais celui que Google m'envoie est suffisamment débile pour ne pas se rendre compte dès l'extrait présent dans la page de résultats qu'ils ne trouveront pas ce qu'ils cherchent ici. Donc à quoi ça sert un néoblog ? A aérer internet, ça fabrique du vent et des vents... Sans néoblogs, internet sentirait probablement le moisi. Malheureusement, on a aussi les néoplateformes de néoblogues endogames... et là ça ne s'aère plus vraiment.