Décidément tout concorde, l'avenir d'un ouiistes si le 'non' l'emportait : le retour de la guerre, la réouverture des camps, le dérèglement climatique, la France qui tombeuuuuut, des nuages de sauterelles et un raz-de-marée géant qui fait disparaître la France de la mappemonde, les habitants tués par leur vanité. Pardon, le dernier c'était l'Atlantide, je m'égare. La preuve finale étant que les expatriés ont voté à une écrasante majorité pour le oui, ce qui n'a aucune relation avec l'absence de débat dans ces communautés, mais est juste l'illustration de la limitation physique de la portée des ondes de Radio Vatican. On constate la même chose de l'autre côté de l'Atlantique chez les déçus de la carte verte (non, pas l'American Express, l'autre), qui eux aussi prévoient la désintégration imminente du petit pays qui veut en remontrer aux grands.
La stratégie est donc claire : fragiliser l'Europe, re-conquérir la fille aînée de l'Eglise, tellement au bord de l'auto-destruction que même le Tchad et le Ghana auront pitié d'elle (pardon, ils ont déjà pitié, mais la vision étriquée des non-expats leur empêche de s'en rendre compte), et s'en servir de base arrière pour bouter les schismatiques et réintroduire l'Eglise dans la constitution, qui cette fois sera votée sans débat et sans référendum, parce qu'il ne faut pas faire confiance aux imbéciles. On reconnaît bien là le fin stratège de Bavière (d'ailleurs il est né tellement près de l'Autriche que ça en est suspect) : bien joué Benoît XVI, ce 'non' est une grande victoire qui t'appartient.