En Chine comme ailleurs, trouver le bon emploi fait parti des préoccupations. D'ailleurs en ce moment, le marché de l'emploi n'est pas au beau fixe, donc autant profiter à plein de celui qu'on occupe. Pour donner des idées à ceux qui ne sont pas fixés, le métier du jour est chauffeur de bus. Profession accessible à la fois aux hommes et aux femmes, elle ne nécessite pas de capacités relationnelles particulières. Si le bus comporte un employé occupé à la vente de tiquets, la communication sera alors portée à son maximum avec quelques lancés d'interjections entre l'avant et le milieu du bus.

Evidemment pour exercer, il faut savoir conduire, mais conduire comme un chinois suffit pour exercer à Shanghaï. Par contre, il faut un certain doigté dans le maniement du levier de vitesse, certaines boîtes sont montées à l'envers, et l'âge respectable des véhicules fait qu'il est difficile de faire la distinction entre le jeu et le débattement normal du levier quand une vitesse n'est pas enclenchée.

Les journées sont longues, mais, de nombreuses plages de repos sont amménageables. En fait, chaque feu rouge est propice à une sieste ou à un petit moment de relaxation. Voyez vous-même :

Tout va bien

Sachez donc qu'en vous destinant à cette profession, vous aurez des heures de prélassement à occuper. Mais faites bien attention, il faut être prêt, dès que le feu passe au vert, à klaxonner vigoureusement l'impudent qui n'a pas votre sens du réveil et ne démarre pas au quart de tour !