A l'origine en informatique, le préfixe kilo était utilisé pour spécifier un coefficient multiplicateur de 1024 (210) et pas de 1000, on écrivait donc 1kb = 1024b, et 8kb = 8192b = 1kB = 1ko. Les marketeux (ceux de Iomega en tête) y virent une bonne occasion de faire de la publicité mensongèrede mauvaise foi à peu de frais. Les "Zip 100Mo" par exemple ont une capacité de 95,4Mo suivant la notation en vigueur à l'époque de leur sortie, soit quasiment 5% d'écart entre la capacité annoncée et la capacité réelle. Devant les dérives possibles, la Commission Electrotechnique Internationale a lancé dès 1997 un processus de normalisation des préfixes pour les multiples de binaires, et se conformer aux standards SI quant à la signification des préfixes habituellements utilisés en informatique (k, M, G, P et T principalement). En 1999, l'IEC a adopté les préfixes suivant : Ki, Mi, Gi, etc. Ils ont les mêmes noms que les préfixes SI, suivi de "binary" ou en abrégé "bi" ; par exemple, Ki est le kilobinary ou kibi. Le terme sonne de façon assez ridicule mais c'est en passe d'être adopté dans les autres secteurs de l'industries (voir ici(an) pour un suivi). Ce qui nous donne au final :
- 1kB = 1ko
- 1KiB = 1Kio
- 1KiB = 8Kib = 8,192kb = 8192b
- 1KiB ≠ 1KB (non, le Kelvin-byte / Kelvin-octet ne représentera sans doute jamais rien d'utilisable)
- 100MB = 100Mo ≈ 95,4MiB
- 1,47Mo = 1,41Mio = 1,44Mo (cas particulier de la disquette, ou le 1,44 mega signifie 1,44x1024x1000 octets, c'est beau l'informatique)