SOPHISME, subst. masc.
A. LOGIQUE
[...]
2. Argument, raisonnement ayant l'apparence de la validité, de la vérité, mais en réalité faux et non concluant, avancé généralement avec mauvaise foi, pour tromper ou faire illusion. Probe autant qu'une fleur née au fond d'une forêt est délicate, elle ne connaissait ni les maximes du monde, ni ses raisonnements captieux, ni ses sophismes (BALZAC, E. Grandet, 1834, pp. 110-111). Les premiers troubles de la jeunesse la trouvèrent démunie, sans défense contre le mal, sans protection contre les sophismes et les piperies du monde (PSICHARI, Voy. centur., 1914, p. 5).
sophisme n.m. - XIIe ; gr. • Argument, raisonnement faux malgré une apparence de vérité et généralement fait avec mauvaise foi.Le Robert quotidien
Ce que cette catégorie ne sera pas Il ne sera pas question dans ces entrées de valider les arguments des uns ou des autres (sauf s'ils sont vraiment spécieux), mais de voir les liaisons entre ceux-ci. Le sophisme, c'est un peu la faillite de la logique, qui dans les cas heureux mène au paradoxe, et dans les cas qui nous intéressent, à l'esbrouffe. Il est à noter que l'ami du sophisme est la concision, le pamphlet est donc tout à fait indiqué comme terreau, et les tribunes de metro encore plus. De fait, en n'ayant pas l'espace nécessaire pour développer et préciser son argumentation, on s'expose à l'ellipse voilée et au brocard facile. C'est un risque, ils ont décidé de le prendre.