Dans le Metro d'aujourd'hui, un article sur les jeunes et l'attrait des marques. Quand on évoque le retour à l'uniforme, on a droit a quelques grandes pensées, comme par exemple :

Ce n'est plus d'époque l'uniforme, chacun a son style comme témoin de sa personnalité. Si on était tous pareils, on perdrait notre identité.
Géraldine, 17 ans

Chère Géraldine, je t'invite à laisser un cierge pour tous les ouvriers de France, laborantins, contrôleurs, hôtesses et stewards, pompiers, policiers, gendarmes, avocats, juges, adeptes du costume-cravate et autres académiciens qui ont tous vu leur identité dissoute dans leur uniforme. D'ailleurs Géraldine, abandonne l'école aussi, ne te rends-tu pas compte que l'enseignement est uniforme pour les élèves de ta classe ? Et diantre, peut-être même dans ton école ? Il y a des risques de dissolution que tu dois apprendre à éviter ! Bref, en plus de ces réflexions profondes, il nous est donnée une rapide taxonomie de l'être suivant sa tenue. Et au milieu des skater, gothique, racaille, lolita et pauv'mec on trouve :

Le shall a un pantalon Diesel, une chemise Ralph (Lauren, bien entendu) et des chaussures Converse.

Faites excuse mais, qu'est-ce qu'un "shall" ?