GMail par ci, GMail par là, tout le monde distribue et pourtant... pourtant je n'en strictement rien à faire. La dernière des choses qui me ferait plaisir c'est d'avoir un compte GMail. Il est sûr qu'avoir déjà un certain nombre de boîtes aux lettres n'aide pas à ressentir le besoin d'en avoir d'autres, mais là on frôle le ridicule. Dans ce marketing viral s'est développé une ambiance cour de recréation avec la chasse aux bons points piqués dans la boîte de l'instit', on devrait essayer de faire pareil avec les carte d'électeur tiens : une population savamment choisie, qui a le droit de distribuer cinq autres cartes, on verra bien qui ira voter. En même temps avec ce système, Google sait qu'il va toucher majoritairement des personnes qui ont leur quota de boîtes. Ca fait donc de la publicité par les grands manitous du courrier électronique qui ont appris à juguler virus, vers et autre viande, porc et épice, et cela donne à quelques heureux bénéficiaires, sortant des tâcherons des fournisseurs de mail (Hotmail, Caramail et consorts), la possibilité de donner un gigaoctet de conversations pour un peu de datamining comme on dit. On n'est pas encore dans le gagnant-gagnant, même si l'espace donné par Google est de nature à faire oublier les expériences d'espace partagées sur le web (à la Streamload, Driveway ou Freedrive) et à ridiculiser les autres fournisseurs de mails. C'est vrai qu'aujourd'hui, n'importe quel jeune vous rit au nez avec 6 ou 10 mégaoctets... Dans tous les cas, pas un compte de mail de plus pour moi.