C'est là qu'on voit une grande évolution due à internet, s'en remettre à Google pour chercher comment réaliser une simple action d'incivilité. Rarement le sabot tombe du ciel sur une voiture, en général c'est plutôt la police municipale (si la ville est suffisamment grande) qui s'en charge. Par exemple, la Saxo entreprise immatriculée 363 CLH 95, spontanément abandonnée sur le Pont Marie depuis quelques temps, a son beau sabot. Mais par contre, personne pour enlever cette voiture, que fait la fourrière ? Le sabot n'est pourtant pas fait pour prendre la poussière !

La première façon de faire retirer un sabot à une voiture est donc d'amener spontanément la voiture en question à la fourrière : simple et rapide. Par contre, il faut mettre la main sur une dépanneuse complaisante, sinon ça va revenir cher. Dans le cas où cela s'avèrerait difficile, on peut toujours tenter le coup de fil du riverain anonyme à l'office de police le plus proche, en n'oubliant pas d'invoquer une pseudo relation entre leur salaire, leur niveau intellectuel et le fait de laisser trainer des voitures avec des sabots. En général, ça a plus d'effet que de les appeler à deux heures du matin pour faire cesser un tapage nocturne, donc il faut en profiter.

Avouons-le, payer la fourrière n'a rien de réjouissant et même si c'est illégal, il peut être tentant d'essayer de faire ôter cet appendice à moindre frais. Peu de garagistes s'y aventureront, le risque de se mettre en faute vis-à-vis de l'autorité locale est trop grand. Reste alors les moyens du bricoleur : chalumeau, pinces à écartement, scie à disque diamant, torche à plasma... du déchiquetage en perspective et un dérapage est si vite arrivé ! Au prix d'une aile aujourd'hui, ce serait dommage de ne pas s'en remettre à la fourrière :-)