SONY et le web, je ne m'en lasserai jamais ! Une profusion de pop-ups, des animations en Flash qui bloquent la navigation à tout moment, du javascript qui ne marche que sous Internet Explorer ! Et surtout, surtout, une forêt de sites entremêlés, mélangeant les publics, les contenus... enfin les contenus ? Catalogue en ligne à peu près exhaustif mais sans possibilité de comparaison entre les produits, moteur de recherche inutile, ergonomie foireuse : une catastrophe. Et pourtant, j'aime leurs produits... Et le Hi-MD à venir m'attire encore, même si la "communauté" des utilisateurs de MiniDisc hésite entre l'adoption et le boycott.
Et oui, Sony vend le MiniDisc, l'outil préféré des enregistreurs de concerts en herbe depuis que la DAT est devenue plus difficilement trouvable, et malgré les balladeurs à disques durs à qui il ne manque que la fiabilité. Mais Sony c'est aussi les films, les disques, tous ces produits qui "souffrent" du piratage par internet. D'ailleurs, qui a vraiment lancé le piratage de la musique au niveau mondial ? N'est ce pas Sony et son balladeur ? La "communauté" reproche donc au mastodonte de l'audiovisuel son hypocrisie, en axant ses campagnes de pubs sur le "tout connecté" d'un côté, et de l'autre de brider ce qui pourrait être un des éléments clefs de ce système : le MiniDisc. Cela se traduit par l'utilisation forcée du logiciel buggué et lent SonicStage (anciennement OpenMG en Europe, qui n'a d'Open que le nom) pour gérer ses fichiers audio, et en interdisant la récupération des fichiers enregistrés sur le MD (tous en NetMD, ceux enregistrés en numérique pour le Hi-MD). Bref, c'est du gâchis, autant leurs sites que le Hi-MD.